Alors, comment faire ? Sur ce point, l’ITAM apporte des réponses pertinentes. L’IT Asset Management (ITAM) consiste, par tout un ensemble de pratiques métiers, à optimiser les dépenses et à faciliter la prise de décisions stratégiques au sein de l’environnement informatique, tout en faisant mieux percevoir la valeur de l’informatique à l’ensemble de l’entreprise.
Un projet à deux niveaux : technique et administratif :
L’ITAM permet aux Directions des systèmes d’information de s’appuyer sur un système dédié pour gérer leur parc. Pour initier cette démarche, il convient tout d’abord de réaliser un audit complet permettant de cartographier l’existant (numéros de série, stock, etc.).
Il est ensuite utile de mettre en place des workflows pour suivre précisément le cycle de vie des équipements (PC, devices, etc.), mais également des logiciels et systèmes d’exploitation utilisés et installés. L’ITAM d’un point de vue technique est aussi une brique importante en matière de sécurité IT. En effet, s’assurer que l’ensemble des postes utilisés sont bien à jour et « patchés » avec les bons correctifs de sécurité est un élément clé d’une bonne gouvernance cybersécurité.
Comme nous l’avons expliqué, l’ITAM est également un allié pour les services administratifs et achats qui peuvent mieux piloter leurs opérations : commandes, renouvellement de postes, suivi des garanties, suivi des contrats, etc. Ainsi, en ayant une vue précise du parc, il est possible de vérifier son adéquation avec les besoins de l’entreprise, de réajuster et de passer des commandes répondant aux évolutions à venir.
Mais ce n’est pas tout, l’ITAM est également un dispositif clé pour gérer au mieux la conformité de son parc et éviter des désagréments de tout ordre, tels que le non-respect de l’utilisation de licences qui peut amener à payer des amendes conséquentes.
L’ITAM crée donc un véritable pont entre les équipes informatiques et les départements administratifs. En donnant des indicateurs clairs à ces deux populations, la gestion du parc IT et du cycle de vie des équipements est alors simplifiée. Elle ne représente plus un centre de coût, mais bel et bien un levier de performance au service de l’entreprise.