Après plus de 18 mois consacrés au maintien d’une infrastructure IT pour garantir le télétravail et la création de nouveaux services numériques, les entreprises françaises semblent aujourd’hui stabilisées pour envisager 2022 plus sereinement. Selon une étude commanditée par Teradata et réalisée par le cabinet indépendant Vanson Bourne en août 2021, leurs investissements IT 2022 se porteront sur les technologies émergentes. Plus précisément, les technologies telles que le cloud, le multicloud ou le cloud hybride (89 %), l’Intelligence Artificielle, le Machine Learning et l’analytique (85 %) ou encore l’IoT, la 5G et l’edge computing (81 %) seront prioritaires.
L’étude révèle également que la transformation numérique et l’IA sont fortement liés dans les esprits des décideurs IT français. Ainsi, 80 % d’entre eux déclarent que les efforts de transformation de leur entreprise leur permettront de profiter des bénéfices de cette technologie. Pour 4 décideurs sur 5 (82 %), la capacité d’automatisation des technologies émergentes (telles que l’IA) aurait un impact transformationnel dans les trois années à venir. Le Boston Consulting Group a d’ailleurs fait le parallèle entre l’automatisation des tâches perçues comme répétitives et fastidieuses et le bonheur au travail des salariés.
Pour Christophe Gendre, Territory VP France & Benelux chez Teradata : « Les entreprises françaises qui avaient dû mettre entre parenthèses leur projet de transformation numérique en raison du Covid-19 peuvent enfin se projeter pour 2022. Cette capacité à investir dans les technologies émergentes telles que l’IA sera d’ailleurs un facteur de réussite et un élément différenciant sur un marché déjà concurrentiel, puisque 77 % des décideurs IT sont convaincus que les entreprises qui n’en tirent pas profit seront à la traine. 2022 sera donc marqué par le foisonnement des projets d’IA en entreprise. »
En août 2021, Teradata a commandité au cabinet indépendant Vanson Bourne la réalisation d’une étude quantitative auprès de décideurs informatiques et opérationnels aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Chine, à Singapour, au Japon, en Australie et en Inde. Les participants à l’enquête sont des entreprises employant au moins 3 000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 250 millions de dollars. Il s’agit d’entreprises privées ou publiques, dans les secteurs des services métiers et professionnels, des services financiers, de l’informatique, des nouvelles technologies et des télécommunications, du commerce, de distribution et des transports ; de la fabrication et d’autres secteurs commerciaux. Les entretiens ont été menés en ligne à l’issue d’un rigoureux processus de sélection à plusieurs niveaux de sorte que seuls des participants pertinents soient retenus.