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Elles ont plutôt tendance à voir cela comme une perte de profit, qui les oblige à réaliser des investissements pour ouvrir leurs systèmes informatiques et partager leurs données. Pourtant, c’est une tendance que le RGPD, DSP2, et bientôt DSP3 et FIDA soutiennent et encouragent. Dans ce contexte, comment faciliter l’adaptation des banques et développer l’open banking ?

Un plus haut niveau de sécurité

L’un des principaux enjeux liés aux projets d’open banking et d’open finance est le besoin accru de sécurité : les FSI traitent des quantités massives de données sensibles, incluant des informations personnelles et financières des clients, qui sont davantage exposées aux attaques à cause de l’augmentation du nombre de points d’entrée potentiels pour les attaquants, notamment via les API et les systèmes de tiers. Les régulateurs imposent aux FSI des normes de sécurité strictes, parfois très coûteuses à mettre en place, pour être en mesure de prévenir, détecter et contrer les cyberattaques. Le choix d’un fournisseur d’infrastructure d’open banking est donc crucial.

Dans cette optique, la qualification SecNumCloud, délivrée par l’ANSSI aux infrastructures cloud, est un gage de sécurité accrue face aux cyberattaques les plus courantes. En implémentant des processus et des méthodes rigoureuses et formalisées, le fournisseur de cloud soulage l’acteur bancaire d’une partie de la responsabilité du risque cyber, pour une plus grande tranquillité d’esprit.

Les capacités d’évolutivité sont un élément clé

Déployer l’open banking nécessite des capacités d’évolutivité quasiment illimitée, pour permettre aux FSI d’ajuster facilement leurs ressources en fonction de la demande. Dans le cas, par exemple, d’une application mobile lancée par une banque pour permettre à ses clients d’accéder facilement à leurs informations financières via des API ouvertes, s‘appuyer sur une infrastructure évolutive pourra permettre de faire face à l’augmentation exponentielle du nombre d’utilisateurs à mesure que l’application gagnera en popularité, et éviter de causer des ralentissements, voire des pannes, et de dégrader l’expérience et la confiance des utilisateurs. Les FSI pourront ainsi éviter d’investir dans du matériel physique, comme des datacenters et leur maintenance et mise à niveau.

Collaborer avec une fintech spécialisée peut également permettre aux banques de proposer de nouvelles fonctionnalités à moindre impact, en s’appuyant sur l’évolutivité et la flexibilité de la plateforme cloud de la fintech pour créer et tester rapidement leurs initiatives d’open banking. Une façon pour les banques de rester compétitives et innovantes et d’offrir des expériences utilisateur de haute qualité, tout en réduisant les coûts et les risques associés au développement de nouveaux services.

L’open banking se construit en grande partie via des APIs, un vecteur sur lequel s’appuient également les fournisseurs de plateformes cloud pour faciliter l’intégration des systèmes et services. Afin de faciliter leur adoption de cette nouvelle tendance du secteur, de construire leurs stratégies d’open banking, et d’accélérer leur conformité réglementaire, les banques ont tout à gagner à s’appuyer sur des fournisseurs d’infrastructures cloud de confiance, pour profiter de leurs avantages en termes d’évolutivité, de flexibilité et de sécurité, de vrais atouts pour faire face aux attentes des clients, dans un paysage financier numérique en pleine évolution.

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