Les modèles ont envahi la pratique scientifique. Ils sont aussi des objets technologiques, ils sont entrés dans la vie de tous les jours et sont même l’objet d’une économie en pleine expansion (vente de modèles et de prestations).
Au-delà de la science, notre vie quotidienne est concernée : santé, prévisions météorologiques, fluctuations des marchés financiers, multiples contrôles des systèmes techniques, réalisations architecturales, aménagement et gestion des territoires,… La mise en œuvre informatique a multiplié les utilisations et les impacts des modèles..
Cependant, si les questions relatives aux incertitudes, à la formulation des problèmes et à l’interprétation des résultats, ainsi qu’aux limites pratiques et théoriques de l’utilisation des modèles sont bien abordées, elles ne le sont pas toujours de façon pertinente et efficace. Sans oublier qu’au-delà des aspects opérationnels, le modèle est aussi un outil conceptuel dans la pratique scientifique et dans le développement technologique.
L’objectif de ce colloque est de faire le point sur les développements récents, les succès et les limites de la modélisation en les illustrant par des exemples dans divers secteurs scientifiques et technologiques : industrie, agriculture, santé, environnement, science du numérique, économie… et surtout d’envisager quelques questions communes au cours de trois sessions :
1. Faut-il toujours plus de puissance de calcul ?
2. Faut-il complexifier ou simplifier les modèles ?
3. La modélisation peut-elle être un vecteur de dialogue entre acteurs scientifiques, technologiques et économiques ?
Chaque session comporte trois exposés courts suivis d’une table ronde.