Pour éviter cet écueil, les entreprises optent pour la virtualisation et l’augmentation de leurs systèmes de stockage, nécessaire pour prendre en charge ces environnements virtualisés.
Un autre facteur est la pression croissante qu’ont les départements IT, à savoir répondre aux besoins business quotidiens des organisations. Dans une économie concurrentielle et avec l’émergence de nouveaux acteurs, leur réactivité est primordiale sous peine d’impact sur les objectifs financiers de l’organisation.
Certains appellent cela « l’agilité », mais cela réflète souvent l’absence de bande passante des DSI qui n’ont pas le temps de réfléchir plus stratégiquement aux besoins de stockage de l’entreprise.
La solution contre ce dispersement du stockage reste la consolidation sur une plateforme qui peut, facilement et rapidement, s’adapter aux différentes charges de travail. Pour les organisations qui font ce choix, les bénéfices sont nombreux, à savoir : un management plus efficace, une utilisation accrue des capacités de stockage et enfin, des coûts opérationnels plus faibles. Pour y arriver, les entreprises doivent prendre en compte six critères pour sélectionner leur plateforme de consolidation.
Consolider une plateforme nécessite une infrastructure IT capable de fournir et maintenir des niveaux de performances élevées et ce quelques soient les charges de travail. Cela est essentiel car avec un modèle consolidé, l’entreprise n’aura plus besoin de solutions dédiée pour chaque environnement. De plus, cela implique d’avoir une solution flexible qui peut facilement adapter chaque workloads dans un environnement unique, tout en fournissant des performances élevées.
En consolidant davantage de workloads sur une plateforme unique, les besoins de fiabilité s’harmonisent. Ce sont les workloads les plus critiques qui fixeront le cap/serviront de curseur pour les niveaux de fiabilités requis pour tous. Dans les faits, le niveau minimum devient critique, cela signifie que la fiabilité des composants et des systèmes IT ont une importance primordiale.
Ensuite, il faut rechercher la plateforme qui permet une meilleure utilisation des solutions de stockage sans augmenter leurs coûts. Dans des organisations ou il existe souvent différents types de stockage, les niveaux d’utilisation des plateformes de stockage sont souvent faibles. La raison ? Il existe des workloads ciblant des plateformes spécifiques. Au final, ces entreprises se retrouvent avec des déchets car leurs systèmes n’utilisent pas pleinement leurs capacités, augmentant ainsi les coûts.
Il faut ensuite considérer la densité car, on le sait, l’espace dans un data center est clé. Afin d’alléger les coûts, il est important d’avoir un système à forte densité surfacique. Cela s’explique par le fait que plus on peut stocker de données dans un espace, plus la consommation d’énergie est faible. La consolidation devient ainsi financièrement intéressante.
En plus de réaliser des gains d’efficacité et de productivité, il faut s’assurer que la pateforme simplifie l’administration globale du stockage. Cela implique moins de formation pour les équipes IT pour la prise en main. En outre, délaisser/abandonner ces plateformes multiples et disparatres réduira la complexité de leur gestion et améliorera l’efficacité des équipes au fil du temps.
Enfin, l’entreprise a besoin d’un système capable de traiter d’importants volumes de données car en consolidant toute l’infrastructure de stockage sur une seule plateforme, elle devra gérer des petabytes, et ce quelque soit l’application.
Autre point, l’organisation doit être en mesure d’allier performance et capacité. Au delà, l’entreprise doit prendre en compte ces éléments pour personnaliser l’infrastructure IT en fonction des charges de travail qui, bien entendu, évolueront inévitablement au fil du temps.