Pourtant ce Dark Web, appelé officiellement "Internet Clandestin" par la Commission d’Enrichissement de la Langue Française n’est pas une zone de non droit pour Pierre Desmarais du Cabinet Desmarais Avocats. « Le Dark Web est d’abord et avant tout un espace chiffré permettant des échanges et des connexions sécurisées et plus anonymes. Comme sur tout espace public, le droit y a pleinement sa place ».
En amont de l’ouverture du Hackfest de Québec et à l’occasion du lancement de son nouveau site Internet (desmarais-avocats.fr), le Cabinet, spécialisé notamment en droit de l’innovation, des données et du numérique, a décidé de se présenter également sur TOR (The Onion Router).
« Aujourd’hui, c’est une simple transposition de note site classique. Demain, nous irons plus loin. En effet, les utilisateurs du Dark Web, de TOR, se posent de nombreuses questions sur l’usage crypté / anonymisé permis pour cet espace. C’est pourquoi nous allons rapidement leurs proposer une FAQ sur les points principaux » précise Mr Pierre Desmarais.
De plus, et pour aller encore plus loin, le cabinet Desmarais Avocats envisage déjà de réaliser des webinars dédiés sur TOR. Pour construire ceux-ci et préparer la FAQ, chaque internaute présent sur le Dark Web et s’interrogeant sur une question juridique liée à son usage est invité à transmettre celle-ci via le formulaire de contact présent sur le site.
À l’heure où la sécurisation des données, leur anonymisation sont au centre de tous les débats, aussi bien dans le monde de la santé, du e-commerce, de la banque-assurance ou de l’information, le Dark Web est de plus en plus porteur de solutions.
OpenBazzar est un exemple révélateur de cette évolution, de ces nouveaux usages issus du Dark Web. Non seulement cette plateforme de e-commerce permet de limiter le prix de biens vendus (absence de commission, chaque utilisateur ou entreprise étant sa propre plateforme de e-commerce) mais elle permet également de rester maître de ses données personnelles, de ses habitudes d’achat qui ne sont transmises à personne.
« Les technologies blockchain, dont on parle de plus en plus et dont les usages commencent à émerger pour sécuriser des transactions financières, des échanges de données…, sont nées du Dark Web » indique Mr Pierre Desmarais avant de poursuivre « Il est nécessaire de s’immerger dans cet espace si l’on souhaite accompagner au mieux les usages. Cela fait partie de l’ADN du cabinet ».