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RLC, la cryptomonnaie d’iExec : La cryptomonnaie RLC donne accès à la puissance de calcul du réseau. RLC est l’acronyme de "Runs on Lots of Computers". RLC est la cryptomonnaie d’iExec et fonctionne comme un « utility coin » - un moyen de transfert monétaire ayant un seul but : acheter et vendre de la puissance de calcul sur le réseau iExec. RLC fonctionne sur la blockchain Ethereum.

RLC a été lancée sur Ethereum le 19 avril 2017 avec 87 millions de RLC en circulation. Il n’y aura jamais une nouvelle RLC qui sera créée, ce qui signifie que le prix de la RLC augmentera plus il y aura de personnes qui l’achèteront et l’utiliseront. RLC a été créée et distribuée dans le cadre d’un crowdsale iExec mené en avril pour financer le développement de divers projets. Au cours de ce crowdsale, iExec a collecté 2 761 Bitcoins et 173 886 Ethers : l’équivalent de 12 millions d’euros à l’époque. Le prix de RLC varie considérablement sur le marché mondial, comme vous pouvez le voir sur Coinmarketcap. Investir dans la RLC, c’est croire en l’avenir du cloud computing décentralisé.

Qu’est-ce que ça veut dire ? Quels sont les défis de cette décentralisation ?

iExec est l’acronyme de ’I Execute’, car iExec permet d’exécuter la tâche d’un développeur dans le cloud à une vitesse compétitive. L’approche du cloud computing est radicalement différente de la façon dont les choses sont faites aujourd’hui.

« Décentraliser le cloud » signifie déplacer l’énergie des grandes entreprises (Amazon, Google et autres) qui contrôlent le marché du Cloud Computing aujourd’hui, vers un réseau de petites entreprises et d’utilisateurs particuliers.

Il n’est pas facile d’expliquer ce qui se passe dans les coulisses du cloud computing, mais on peut remarquer que le modèle de cloud centralisé actuel ralentit le développement de technologies dont la demande est de plus en plus forte : smart cities, Internet of Things, intelligence artificielle, réalité virtuelle / augmentée, etc.

Le « cloud » est essentiellement un service, permettant d’acheter de la puissance de calcul et de stockage sur Internet. Au lieu d’acheter le matériel en propore, il est possible désormai d’investir uniquement pour l’utilisation du matériel. L’attrait du cloud computing résout le problème des entreprises devant acheter un ensemble de serveurs, mais ne les utilisant pas à leur plein potentiel.

Une marketplace pour les ressources informatiques

Une marketplace est un espace où il est possible d’acheter et vendre sur Internet, et il existe de nombreux marchés différents pour cela. D’ici le printemps 2018, iExec aura mis en place une marketplace en ligne qui permettra à chacun d’offrir ses ressources informatiques et d’interagir directement avec les acheteurs. Cela permet aux utilisateurs de "commercer librement" les uns avec les autres, ce qui n’était pas possible auparavant.

Du côté des fournisseurs : les serveurs et les centres de données peuvent mettre leurs ressources informatiques inutilisées à leur disposition contre paiement en cryptomonnaie interne d’iExec, « RLC ». Alternativement, du côté de l’acheteur : les applications et les développeurs règlent leurs achats en crypto-monnaies RLC pour accéder à ces ressources. Le prix est négocié entre les utilisateurs : iExec n’intervient pas et ne reçoit aucune commission sur ces transactions.

La force d’iExec

Le projet est basé sur le travail de recherche de Gilles Fedak, Haiwu He et Oleg Lodygensky, tous chercheurs accrédités à l’INRIA, au CNRS et à l’Académie Chinoise des Sciences. Ils sont actifs depuis plusieurs années déjà dans la recherche sur le grid-computing, la technologie qui permet de décentraliser l’informatique. Cependant, jusqu’à présent, leur logiciel a été réservé uniquement à une petite communauté de scientifiques qualifiés. Il est logique d’ouvrir cette technologie pour que tout le monde puisse l’utiliser.

Les infrastructures telles que Amazon Elastic Cloud (EC2), par exemple, ont le mérite d’être déjà énormes aujourd’hui, mais elles sont compliquées à utiliser et coûteuses. Par conséquent, ils sont inaccessibles à la plupart des utilisateurs. En revanche, iExec permet à chacun d’utiliser ses propres ressources.

D’autre part, les centres de données consomment beaucoup d’électricité et génèrent des quantités massives de chaleur, ce qui coûte plus d’énergie pour se dissiper. Le modèle actuel n’est tout simplement pas viable à long terme. iExec a un partenariat avec une société française, Stimergy, dont l’objectif est de distribuer intelligemment les serveurs dans les villes. (Les serveurs sont utilisés comme radiateurs, chauffe-eau, et similaires : il suffit d’imaginez utiliser une application sur votre téléphone pendant que ses données sont traitées dans le système de chauffage de votre voisin !)

Il y aura plus de 50 milliards d’appareils connectés en 2022 et, les structures centralisées (centres de données) ne pourront pas suivre le rythme. Le traitement et le stockage des données à proximité de son emplacement constituent un élément clé et iExec prend en charge cette tendance.

Enfin, iExec est un projet franco-chinois et accompagnés au sein de l’accélérateur de l’Université de Tsinghua à Pékin (l’équivalent chinois du MIT). iExec fait également partie des six startups qui ont été sélectionnées cette année par le Ministère des Affaires Etrangères pour participer au programme NETVA à San Francisco qui s’est tenu en octobre 2017.

Dapps, une nouvelle génération d’applications

Le cloud décentralisé ouvre la voie à une toute nouvelle génération d’applications basées sur la blockchain Ethereum appelée ’dapps’ pour les ’applications décentralisées’. De par sa conception, la capacité de la blockchain Ethereum est limitée aux applications avec des exigences de calcul très faibles ; iExec augmente la capacité de calcul pour toutes ces nouvelles applications décentralisées. iExec a lancé avec succès son SDK v1.0 nommé ’The Wanderer’ à Devcon3 2017. Il permet aux développeurs de déployer et d’exécuter des applications complexes pour une exécution hors chaîne. En outre, les jetons RLC peuvent être gagnés en louant des applications sur la blockchain.

La Suite....

La sortie de la première version a été réalisée avec succès et les premières applications décentralisées sont en cours d’écriture sur iExec.

Sur le chemin de devenir un réseau cloud de pointe, iExec lancera le premier App Store pour applications décentralisées à la mi-décembre. Les secteurs ciblés sont des applications axées sur l’IA, le Big Data, l’IoT, la FinTech et l’informatique verte.

SDK v2.0 sera publié comme prochain jalon iExec en mai 2018. À ce stade, les utilisateurs pourront louer leur puissance de calcul aux applications de l’écosystème iExec et gagner des revenus.

Afin de stimuler le développement des applications sur la blockchain, iExec a annoncé qu’elle avait réservé un prize pool de 150K $ à répartir entre différents projets dapp. Les candidatures sont ouvertes aux propositions de projets dapp, et iExec est prête à financer et soutenir les plus prometteurs.

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