Splunk LLC, une filiale de Cisco, publie les résultats d’une nouvelle étude* mesurant les différences générationnelles en matière de pratiques de cybersécurité auprès de plus de 2 000 employés de bureau français réalisée en partenariat avec YouGov. Alors que les jeunes générations, en particulier les millennials et la génération Z, ont davantage confiance en leurs connaissances et en leur capacité de prise de décision concernant les protocoles de cybersécurité. L’étude montre également que ces groupes, qui sont en général plus au fait des technologies, ont tendance à présenter des comportements plus risqués lorsque l’informatique les empêche d’être productifs.
Plus précisément, la frontière entre vie professionnelle et vie privée en ce qui concerne l’utilisation des appareils et l’envoi de fichiers, ainsi que le contournement fréquent des protocoles de sécurité posent de nouveaux défis aux entreprises dans le domaine de la sécurité informatique. Les entreprises sont invitées à prendre ces évolutions au sérieux et à mettre en place les mesures appropriées pour sensibiliser et former leurs employés afin qu’ils adoptent des pratiques sûres en matière de cybersécurité.
Selon l’étude, 58 % des employés de bureau de la génération Z déclarent connaître (très) bien les protocoles de cybersécurité de leur entreprise, contre 46 % des millenials et 41 % des baby-boomers et de la génération X. Les employés de bureau hommes sont également plus confiants que les femmes : 57 % des hommes se sentent sûrs de leurs connaissances, contre 38 % des femmes.
Les jeunes générations se distinguent également lorsqu’il s’agit de prendre des décisions en matière de cybersécurité : 76 % de la génération Z et 74 % des millenials sont convaincus de prendre les bonnes décisions, tandis que 71 % de la génération X et 70 % des baby-boomers partagent cette confiance.
Toutefois, c’est aussi la génération Z qui reçoit le plus de formations dans ce domaine. 21 % d’entre eux déclarent recevoir une formation une fois par mois et 28 % une fois par trimestre. Les autres générations interrogées (baby-boomers, génération X, génération Y) reçoivent ce type de formations moins régulièrement.
Petra Jenner, Senior Vice President et General Manager EMEA chez Splunk, affirme : « Notre étude montre que les salariés les plus technophiles parviennent à trouver des solutions de contournement de la sécurité qui pourraient mettre l’entreprise en danger. Il est inquiétant de constater que la génération Z, qui entre sur le marché du travail et qui représente l’avenir de l’économie française, affiche les comportements les plus risqués en termes de cybersécurité. Donner aux salariés plus de flexibilité dans leurs pratiques de sécurité en leur fournissant des canaux alternatifs et sécurisés lorsque leurs canaux habituels ne fonctionnent pas, aidera les entreprises à mieux résister au facteur humain en cas de failles, de temps d’arrêt et d’autres risques. »
Malgré leur forte confiance en eux, l’étude montre que les jeunes générations en particulier sont plus susceptibles de recourir à des solutions de contournement lorsque les mesures de sécurité entravent leur productivité.
49 % de la génération Z et 31 % des millennials utilisent régulièrement des solutions alternatives lorsque la solution sécurisée suggérée par les protocoles de leur entreprise ne fonctionne pas, contre seulement 14 % de la génération X et 8 % des baby-boomers. Fait alarmant, plus d’un quart de la génération Z et des millennials (26 %) seraient prêts à utiliser des comptes de messagerie personnels si la solution de l’entreprise ne fonctionnait pas – soit nettement plus que les générations plus âgées.
À cet égard, les dirigeants et la direction sont également enclins à prendre plus de risques que leurs salariés sans responsabilité de gestion : 53 % des dirigeants et 31 % des responsables ont régulièrement recours à des solutions de contournement contre seulement 16 % des salariés.
Un autre défi dans le domaine de la cybersécurité est l’augmentation du mélange entre les données professionnelles et privées. 46 % de la génération Z et 47 % des millennials stockent des fichiers personnels sur leurs appareils professionnels. En outre, 48 % de la génération Z et 41 % des millennials téléchargent également des documents de travail sur leurs appareils ou leur cloud personnel. Ces chiffres sont nettement plus faibles pour les autres générations avec respectivement 32 % et 32 % pour les baby-boomers et 38 % et 31 % pour la génération X.
Les dirigeants et les responsables affichent également une plus grande tendance à mélanger travail et vie personnelle : 51 % des dirigeants et 50 % des responsables stockent des fichiers personnels sur leurs appareils de travail, contre 37 % des salariés non-cadres.
L’étude montre également que les jeunes générations sont plus impatientes lorsqu’il s’agit de suivre les protocoles de sécurité. 44 % de la génération Z et 33 % des millennials estiment que les réglementations en matière de cybersécurité entravent leur travail, contre 25 % de la génération X et 24 % des baby-boomers. En cas de problème, 60 % de la génération Z et 49 % des millennials s’attendent à ce que leurs problèmes informatiques soient résolus dans les deux heures avant de recourir à des solutions alternatives, les générations plus âgées sont plus patientes.