Une recherche d’Ipswitch, leader des logiciels de gestion de réseau informatique faciles à essayer, acheter et utiliser, montre que le déploiement accéléré des systèmes intelligents est bien engagé. 88 % des informaticiens affirment que leur organisation a déjà investi dans une ou plusieurs solutions intelligentes, des bots aux applications métiers intelligentes en passant par des systèmes experts complets. Toutefois, l’étude montre également que plus des trois quarts (78 %) des informaticiens ont eux-mêmes du mal à prendre toute la mesure des défis et menaces du déploiement de ces systèmes intelligents, ainsi qu’à gérer l’impact de l’utilisation élargie de technologies intelligentes dans l’ensemble de leurs industries et de leurs bases de clientèle.
Près d’un cinquième (19 %) indiquent qu’il est « extrêmement difficile » d’évaluer les menaces et les défis, et près des deux tiers (59 %) indiquent que c’est un « challenge ». L’étude internationale indépendante, menée par le cabinet d’analyse Freeform Dynamics, explore l’adoption rapide des systèmes métier et des machines intelligents (machines et logiciels ayant des fonctionnalités d’apprentissage et de prise de décision) dans le monde commercial.
L’adoption de systèmes intelligents est de plus en plus vue comme un facteur différenciateur clé sur le marché, avec plus d’un tiers (35 %) des décideurs informatiques indiquant déjà que la capacité à exploiter des systèmes intelligents est critique pour permettre à leur entreprise de tenir sa place face à la concurrence au cours des trois années à venir. Trois quarts des participants (75 %) utilisent des systèmes intelligents pour rassembler et gérer des infrastructures de systèmes informatiques et des réseaux de plus en plus complexes. L’étude montre que :
20 % utilisent des bots autonomes et des assistants électroniques pour aider le personnel ou les clients à interagir plus naturellement avec les systèmes - 27 % supplémentaires prévoient de le faire au cours de l’année à venir.
Plus d’un quart (26 %) ont déjà mis en oeuvre des initiatives d’IoT (Internet of Things – Objets connectés à Internet) - et 29 % prévoient des déploiements dans un horizon proche.
28 % utilisent des systèmes d’aide à la décision experts pour optimiser le travail du personnel professionnel - 35 % prévoient d’introduire de tels systèmes prochainement.
Bien que de nombreux informaticiens reconnaissent les avantages opérationnels et commerciaux considérables des systèmes intelligents, et le boum de l’adoption parmi leurs partenaires, concurrents et clients, ils sont inquiets de la capacité des équipes informatiques à contrer les risques potentiels que posent de telles technologies :
Plus de la moitié (54 %) déclarent que leurs capacités actuelles de visualisation et d’analyse permettent difficilement de suivre le rythme accéléré des systèmes intelligents.
55 % affirment que leur capacité à visualiser les données de façon claire et exploitable ne parvient pas à répondre à leurs besoins.
Près des trois quarts (71 %) affirment qu’il est extrêmement complexe d’exploiter les journaux et autres données d’événements générés.
Plus d’un tiers (39 %) admettent également que, quels que soient les projets d’utilisation des systèmes intelligents de leur société, l’impact de l’utilisation des autres organisations sera une considération majeure pour leur propre infrastructure. Par exemple :
Un participant sur cinq (20 %) indique que l’augmentation de l’activité due aux systèmes accédant à l’IoT, aux agents et aux bots tiers rend déjà difficiles la surveillance, le suivi et la gouvernance des systèmes, et 42 % considèrent qu’il s’agit d’un risque futur.
Un cinquième (20 %) déclarent que le « bruit » croissant sur le réseau complique déjà la détection des activités malveillantes.
17 % indiquent que le trafic automatisé ou celui des bots engendre des problèmes de qualité de service sur le réseau.
20 % ont ajouté que l’accès automatisé ou par bots aux API entraîne déjà des problèmes de performances des applications ou des systèmes.
Rob Farmer, Directeur senior de la zone EMEA pour les partenariats et alliances chez Ipswitch, commente : « Les conclusions de l’étude montrent que les approches de surveillance réseau dépassées augmentent les problèmes de gestion du risque constatés par les informaticiens. Moins d’un tiers (28 %) des participants possèdent des outils de gestion, d’analyse et de suivi robustes et à l’épreuve du futur pour les aider à gérer l’impact des systèmes intelligents, et tout juste un quart (25 %) sont confiants dans les capacités de leurs outils d’analyse opérationnelle et de suivi des performances. Par ailleurs, moins d’un cinquième (18 %) indiquent que leur capacité à gérer les identités des « objets » connectés à Internet est robuste et à l’épreuve du futur. »
« Les informaticiens d’aujourd’hui ont du mal à suivre le rythme rapide des changements technologiques et la formulation de stratégies et plans pertinents pour contrer l’impact des systèmes intelligents se révèle un défi décisif. Les équipes informatiques doivent chercher à surveiller l’utilisation de la bande passante par application, par utilisateur et par appareil pour comprendre sa répartition entre les entités, et déterminer si elle est utilisée à des fins autorisées ou pas. Le déploiement d’outils proactifs de visualisation et de suivi pour les biens à haute priorité, avec des seuils d’alerte pour les ressources critiques, devient indispensable pour assurer la disponibilité et la fiabilité d’applications métiers, de serveurs et de réseaux critiques face à la vague incessante de nouvelles technologies qui exigent de grandes quantités de bande passante de haute qualité. »
Tony Lock, Analyste reconnu chez Freeform Dynamics, ajoute : « En ce qui concerne l’impact des systèmes intelligents sur les équipes informatiques, il est bien sûr important de tenir compte des déploiements internes. Mais quoi que vous fassiez en interne, vos outils de gestion et de suivi du réseau devront de plus en plus faire face au trafic externe et aux menaces émanant de l’utilisation des technologies intelligentes par d’autres personnes. C’est véritablement une voie sans issue. »