C’est pour comprendre pourquoi ces start-ups suscitent autant d’engouement chez les jeunes que JobTeaser..com a réalisé une enquête à ce sujet auprès des 18-35 ans en partenariat avec Kéa & Partners.
L’étude révèle un raz-de-marée :
1/3 des étudiants souhaitent travailler en start-ups et 37 % des jeunes actifs de PME ou grandes entreprises rêvent de les rejoindre. Les start-ups deviennent plus attractives que les PME et les grandes entreprises, autrefois plébiscitées !
En plus de quantifier cette tendance, l’étude a pour objectifs de définir la notion de start-up, et de mieux cerner les attentes des jeunes lorsqu’ils choisissent un emploi.
Jobteaser.com a publié une enquête en ligne pour interroger les jeunes sur leurs attentes vis à vis des entreprises. 23 critères liés à la politique RH, à l’environnement de travail, aux méthodes de travail, et à la flexibilité vie pro/perso ont été notés. L’objectif : dégager ceux qu’ils jugent les plus importants dans leur choix de job. L’entreprise a analysé et comparé les réponses des 717 répondants dont 60 % d’étudiants et 40 % de jeunes actifs répartis ainsi : 18 % en start-up, 26 % en PME et 56 % en grande entreprise. L’étude a été menée de fin septembre à mi-novembre.
L’agilité, qualificatif qui définit le mieux une start-up : Selon 45 % des jeunes talents, le critère qui définit le mieux une start-up est l’agilité.
Critère suivi par l’innovation (31%), la culture d’entreprise (15%) et l’effectif (9%), signe que l’esprit start-up est aujourd’hui un marqueur plus révélateur que le nombre de salariés.
Les start-ups : l’eldorado des jeunes :
35 % des étudiants veulent travailler en start-up.
Une tendance qui concerne tous les étudiants : issus d’écoles d’ingénieurs, de commerce ou d’universités.
37 % des jeunes salariés issus de PME et de grandes entreprises déclarent vouloir les rejoindre.
Tous les types de start-ups attirent les jeunes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les licornes ne sont pas celles qui les font le plus rêver (41%). Ils veulent plutôt rejoindre une start-up moyenne de 20 à 100 salariés (64%), ou une jeune pousse dont l’effectif est inférieur à 20 salariés (53%).
En insufflant agilité et flexibilité dans les méthodes de travail.
En travaillant la culture d’entreprise avec des codes plus souples (horaires, vestimentaires).
En redonnant du sens au projet de l’entreprise.
En proposant des packages de rémunération innovante.
En qualifiant les postes ouverts et leur niveau de seniorité.
En rassurant, par la communication, sur l’avenir et la pérennité de l’entreprise.
« Contrairement à leurs parents, les jeunes ont une vision du travail émancipée de la contrainte. Ils sont en quête de sens. Les start-ups les valorisent car elles cassent les codes hiérarchiques établis. Conscientes qu’un collaborateur heureux est un collaborateur performant, elles leur permettent d’accéder à la flexibilité à laquelle ils aspirent. Ils choisissent leurs horaires et travaillent d’où ils le souhaitent tant qu’ils sont productifs. Ce modèle d’entreprise a compris que l’agilité était la clé de son succès. Elles ont néanmoins comme limites de ne pas toujours réussir à rassurer les jeunes sur leurs perspectives d’avenir ni de pouvoir leur offrir des rémunérations aussi attractives que les grandes entreprises. C’est en s’inspirant l’une de l’autre que la start-up et la grande entreprise arriveront à attirer ces jeunes salariés et à les retenir. » commente Adrien Ledoux, CEO et co-fondateur de JobTeaser.com.