Basée sur la technologie, avec une différenciation durable, des délais courts, des budgets maîtrisés et une très forte probabilité de succès.
Dans une étude menée en 2014, Arthur D. Little constatait que, si les entreprises souhaitaient accroitre la contribution de l’innovation de rupture dans leurs chiffres d’affaires (+50% en 5 ans), une majorité d’entre elles (87%) se déclarait néanmoins insatisfaite sur leurs capacités dans ce domaine (peu de succès, coûts et délais non maitrisés, difficulté d’accès aux compétences, beaucoup d’attention consommée…)
Arthur D. Little a développé une approche originale pour systématiser l’innovation de rupture, fondée sur quatre principes :
Identifier des besoins qui n’ont pas encore été adressés par le marché et pour lesquels il existe au moins trois voies scientifiques très différentes et prometteuses pour obtenir des résultats en 18 mois ;
Placer la barre de la rupture à un niveau « suffisamment haut » pour se différencier durablement et « suffisamment bas » pour sécuriser la réalisation ;
Sélectionner - partout dans le monde – les meilleurs talents et les combiner au sein d’équipes projets « commando », chacune capable d’explorer une voie scientifique ;
Manager ces équipes dans une logique de « compétition collaborative » et les coacher sur la méthode de « développement agile des savoirs »
Cette approche peut être testée dans le cadre d’un projet pilote, puis venir compléter les pratiques de management de l’innovation de l’entreprise.
« Dans les dix dernières années, plusieurs grands groupes ont mis en place des cellules dédiées à l’innovation de rupture. Il manquait une méthode industrielle pour produire ces ruptures. Maintenant, les industriels vont pouvoir se l’accaparer » Vincent Bamberger, Managing Partner, Arthur D. Little France.
Cette approche a permis d’introduire des ruptures dans des domaines variés : matériaux ultra-légers pour l’aéronautique, solutions pour l’imagerie médicale, nouveaux systèmes de freinage, micro-drones, électronique modulaire, emballages alimentaires, etc.
« Dans un projet sur des technologies d’emballage, nous avons réussi, en 9 mois, à diviser par deux la quantité de plastique utilisée et son temps de fabrication … presque sans changer l’outil industriel de notre client. Une des trois équipes constituées a proposé un concept novateur « d’extrusion réactive », qui a fait toute la différence. » Eric Kirstetter, Partner Arthur D. Little, en charge de la practice Technology & Innovation Management à Paris.
Quels sont les atouts du partenariat entre Presans et Arthur D. Little ? Après deux ans de collaboration informelle, Presans et Arthur D. Little ont décidé d’officialiser leur complémentarité.
Au-delà de l’approche, Arthur D. Little associe deux savoir-faire clés : d’une part, la capacité à identifier les besoins non adressés et cibler des objectifs techniques adaptés aux enjeux stratégiques ; d’autre part, le savoir-faire pour piloter et animer ces projets complexes (pilotage des incertitudes, gestion de la compétition collaborative entre les équipes, gestion des développements scientifiques en mode « agile »)
Presans s’appuie sur son réseau de 5 millions d’experts pour identifier les routes scientifiques attractives et les équipes correspondantes les plus talentueuses. Il implique ses « fellows », anciens directeurs scientifiques et techniques de grands groupes, pour identifier les meilleures idées, sélectionner les équipes scientifiques externes, évaluer et orienter leurs travaux.
« Ce partenariat prolonge notre vision sur la nécessité de nouvelles organisations d’entreprise, plus ouvertes et dynamiques. La combinaison de notre technologie, de notre vivier d’experts internationaux et de nos savoir-faire managériaux constituera un levier puissant d’innovation au service de nos clients, une approche novatrice pour parvenir ensemble à prototyper l’impossible ! » se réjouit Albert Meige, fondateur et CEO de Presans.