Compte tenu des failles de sécurité et des attaques très médiatisées de l’année 2017, tout le monde se préoccupe maintenant de ses données. Et l’IoT génère plus de données que jamais. En 2017, IoT et Big Data se sont recoupés de manière importante pour collecter, analyser et donner un sens aux données de l’IoT. En 2018, l’industrie entrera dans une nouvelle ère - celle où il faudra déterminer qui a accès à ces données, comment les utiliser et à qui elles appartiennent. Et comme seulement 1 % des données de l’IoT sont actuellement exploitées, il est essentiel de déterminer quelles données sont réellement précieuses et utiles pour obtenir des résultats concrets
Plutôt que de réagir aux incidents après coup, 2018 sera l’année où l’industrie adoptera une approche plus proactive grâce à l’intelligence artificielle (AI) et au Machine Learning. La combinaison des données IoT avec les technologies d’intelligence artificielle et de Machine Learning permettra à l’industrie de prévoir - et donc de prévenir - les attaques avant qu’elles ne se produisent.
Les dispositifs de différents fabricants s’intègrent enfin pour travailler ensemble, et l’interopérabilité se généralisera en 2018. Cela se produit enfin grâce à l’adoption de normes comme OMA Lightweight au niveau des puces, des logiciels et du matériel afin que ces appareils puissent parler un langage commun et partager des données
Cela conduit à un besoin encore plus grand de plates-formes IoT capables d’appliquer des politiques et d’automatiser les actions prises sur la base des données partagées.
En 2018, la disponibilité des réseaux LPWAN rendra la connectivité des dispositifs beaucoup plus abordable et augmentera l’adoption, mais cela créera une urgence autour de la nécessité d’un Business Model solide pour rendre les LPWAN rentables. Comme les appareils à faible consommation d’énergie utilisent généralement très peu de données, vous ne pouvez plus facturer en fonction de la quantité de données utilisées par appareil. Au lieu de cela, les réseaux LPWAN devront être facturés en fonction des résultats opérationnels générés, et non des données utilisées pour obtenir ces résultats.
D’ici la fin de l’année 2018, la plupart des grands constructeurs automobiles s’engageront à ce qu’un pourcentage de leur parc automobile soit utilisé dans le cadre d’un service de covoiturage. Certains investiront dans les services de covoiturage existants, tandis que d’autres introduiront leurs propres offres. De même, les services de vélos en libre-service vont exploser à l’échelle mondiale en 2018, car le transport multimodal (par exemple, prendre un train pour la ville, se rendre en vélo à vos lieux de rendez-vous, puis prendre un service de covoiturage à l’aéroport) devient plus pratique et rentable.